Il faut absolument lire La fin du monde n’aurait pas eu lieu, le dernier opuscule de Patrik Ourednik (Europeana était déjà magistral !). C’est décapant, marrant et toujours stimulant. On y apprend des masses de choses notamment sur l’hymne tchèque, le seul à ne pas être militariste (il y est question d’un aveugle qui tâtonne dans le noir en se cognant aux meubles), les prénoms des enfants, surtout ceux des filles de Goebbels qui commençaient tous par un H, le rapport entre la foi et la glace à la fraise. Sans parler de l’attaque menée après la signature de l’armistice de 1918 par le général Wright qui fit des masses de morts parce qu’il voulait que ses troupes puissent se laver. Ourednik a traduit en tchèque Rabelais, Queneau et Beckett, excusez du peu.
Le Blog de Bertrand Tavernier
lundi 11 juin 2018
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