La fin du monde n’aurait pas eu lieu
Rivage, le 10 février 2017
En ces temps de fin d’un monde (l’ actuel, ou bien celui qu’on espérait) il faut lire Patrik Ourednik pour se griser d’ ironie et d’ humour (noir) et se dire "Si c’est pas chouette !".
Le narrateur a le projet d’ écrire un livre sur la fin du monde – pas très original pour son éditeur – mais l’exercice de style(s) dérive rapidement pour donner un feu d’artifices qui mêle la quête d’identité d’un ami du narrateur qui se demande si il n’est pas le petit-fils d’Adolf Hitler, l’histoire de deux Chinois, un cours de publicité (“Un verre ça va, deux verres ça va mieux !”) et les nouveaux tics de langage (“Je plaisante...”). Mais de qui se moque-t-on ici ? De nous, de la démocratie, de nos illusions, de tout le monde, Les chants désespérés sont les chants les plus beaux, et peut-être les plus drôles !