Traité de bon usage de vin
André Durand
Comptoir littéraire, avril 2009
Des « enluminures de museaux » l’illustrent. Le livre se dévore en trente minutes, mais perdure dans I’esprit comme les bons vins dans la bouche. L’original de ce traité a disparu mais iI demeurait une traduction en tchèque datant de 1622. Les éditions Allia ont rapatrié en « français compréhensible mais portant I’écho de Ia syntaxe et du vocabulaire rabelaisiens » ce pied de nez aux « oiseaux funestes » prédicateurs d’une société sans risques et sans plaisirs. « La vie est le vin de l’homme », dit Pantagruel. Et inversement, puisqu’il guérit « l’ennui, le sorbonisme, le dessèchement du cerveau... »